L’UPAC déclenche une enquête sur le PLQ

(Québec) Une autre tuile s’abat sur le Parti libéral du Québec, et pas la moindre. L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a décidé de déclencher une enquête criminelle visant la formation de Pablo Rodriguez.
Publié à
11 h 58
« Nous confirmons que nos validations sont terminées et que nous ouvrons officiellement une enquête, a signalé par écrit son porte-parole Mathieu Galarneau mercredi. Nous n’émettrons aucun autre commentaire afin de protéger nos actions le plus possible et de respecter les droits des personnes impliquées. Une enquête criminelle doit demeurer confidentielle et nous souhaitons laisser nos enquêteurs faire leur travail. »
Le 26 novembre, le corps policier avait confirmé qu’il est « en validation d’informations concernant des allégations d’actes répréhensibles visant le Parti libéral du Québec ». Des enquêteurs avaient rencontré à son domicile la députée Marwah Rizqy, exclue du PLQ par Pablo Rodriguez en lien avec sa décision de congédier la directrice de cabinet Geneviève Hinse.
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Marwah Rizqy
L’UPAC intervenait alors le jour même où La Presse révélait qu’une discussion entre Marwah Rizqy et le député libéral fédéral Fayçal El-Khoury, survenue le 14 novembre, retient l’attention du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), en raison d’un lien possible avec la campagne à la direction de Pablo Rodriguez, selon deux sources bien au fait du dossier. Cet échange serait l’élément déclencheur de la crise au PLQ.
Le Journal de Montréal publiait auparavant un échange de textos au printemps dernier « entre deux personnes qui travaillaient activement à l’élection de M. Rodriguez comme chef ». Les messages concernent le versement allégué d’une somme d’argent – un « brownie », en référence au billet brun de 100 $ – en échange d’un vote pour Pablo Rodriguez.



