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États-Unis : de plus en plus de figures politiques émergent face à Trump


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Publié le 14/12/2025 21:43

Temps de lecture : 3min – vidéo : 2min

États-Unis : de plus en plus de figures politiques émergent face à Trump
(France 2)

2min

Donald Trump a reconnu dans une interview au Wall Street Journal que les Républicains pourraient perdre les élections de mi-mandat. L’opposition est devenue une cible depuis l’arrivée du nouveau locataire de la Maison Blanche, mais de plus en plus de figures politiques sonnent la révolte contre la volonté d’hégémonie de l’administration Trump.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Ils viennent d’horizons différents mais ont un point commun. Trois élus refusent de se laisser intimider par Donald Trump. Mark Kelly, 61 ans, sénateur démocrate de l’Arizona, en fait partie. Avec d’autres élus du Congrès, il est apparu dans une vidéo à l’adresse des militaires américains. “Nos lois sont claires, vous pouvez refuser les ordres illégaux”, lance Mark Kelly dans la vidéo. Accusé d’avoir déployé l’armée dans plusieurs villes du pays, Donald Trump a répondu par un message au ton martial : “Comportement séditieux, passible de la mort !”

Ancien pilote de la Navy, puis astronaute au sein de la NASA, Mark Kelly a choisi depuis de rendre coup pour coup. “Le président Trump veut me réduire au silence. Il menace de me tuer et ça ne va pas fonctionner”, déclare le sénateur.

Côté démocrate, une autre figure a émergé. Gavin Newsom, gouverneur de Californie, se présente en opposant numéro un à Donald Trump. Lui a choisi de lutter contre le président en reprenant ses codes, notamment via des vidéos virales. Donald Trump l’a menacé sans ambiguïté. “Je le ferai volontiers arrêter. En plus, il adore la publicité. Ce serait super”, réagit Donald Trump.

L’ambitieux Californien répète depuis le danger qui guette l’Amérique à chaque décision du président. “La démocratie est attaquée sous nos yeux. Nous y sommes. Donald Trump commence la démolition”, affirme Gavin Newsom.

Une opposition émerge aussi au sein même du camp Trump. Longtemps sa plus fervente avocate, Marjorie Taylor Greene s’est muée en procureur impitoyable. Elle l’accuse de ne pas protéger les victimes dans l’affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. “Je me suis battue pour lui. Je croyais à l’idée que l’Amérique passait avant tout. Et il a dit que j’étais une traîtresse pour avoir choisi de soutenir les victimes”, lance la représentante (Républicaine) de Géorgie. Elle reçoit des menaces de mort. Donald Trump la dénigre à chaque occasion. “Marjorie la traîtresse. Je ne crois pas que sa vie soit en danger. Je crois que personne ne s’intéresse à elle”, déclare le président des États-Unis à son sujet.

Il y a aussi bien sûr une part de stratégie dans cette opposition. Les élus qui critiquent le président se voient offrir une tribune médiatique très utile en vue d’une candidature à l’élection présidentielle de 2028.

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