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«Les Anglais, vous allez arrêter de nous exploiter»: François Lambert est devenu entrepreneur grâce à un personnage du comédien Normand D’Amour

François Lambert ne se souvient pas d’avoir voulu être autre chose qu’entrepreneur dans la vie, lui qui adore la période où les «Canadiens français se sont pris en main» au tournant de la Révolution tranquille.

C’est ce qu’il a raconté à Sophie Durocher lors de son passage à l’émission Dans le blanc des yeux, vendredi soir, à LCN.

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«Je tripe sur ce moment-là. “Hey, les Anglais, vous allez arrêter de nous exploiter”. Je ne suis pas syndicaliste, mais j’aime beaucoup le fait qu’on se prend en main», a dit l’homme d’affaires, en rappelant ses origines modestes qui contrastent avec la fortune qu’il a accumulée.

Sophie Durocher et son invité de la semaine, l’entrepreneur François Lambert. Photo Martin Chevalier

«Je viens d’une famille qui était peut-être pauvre financièrement, mais on n’était pas pauvre mentalement. “Si tu veux, tu peux”, ça ne marche pas chez nous. “Tu le veux, trouves une bonne idée et travailles plus que tes compétiteurs”», a-t-il mentionné en guise de mantra.

À 22 ans, il n’avait ni argent ni modèle pour devenir entrepreneur, occasion qui lui est venue de la fiction. En regardant la série Le grand remous, qui a été diffusée dans les années 1990 à Radio-Canada, il s’est intéressé au personnage de Normand D’Amour, un entrepreneur parti de rien qui a connu le succès.

Du fric, il en a fait assez, par la suite, notamment avec des centres d’appels, pour ne plus jamais travailler. Au tournant de la quarantaine, il a tout vendu et s’est très vite ennuyé à mort à ne rien faire d’autre que d’aller au gym.

«Je trouvais la vie tellement plate, mais ennuyante. […] Je voulais l’argent, on ne se contera pas de peur, mais il me manquait quelque chose. De 42 jusqu’à 50 ans, maudit que je me suis cherché. Je me disais: “qu’est-ce que je vais faire?” J’ai écrit des livres, j’ai fait les Dragons, quelques réalités, même avant Big Brother, puis je me disais: “il me manque encore quelque chose”.»

C’est là qu’il s’est relancé en affaire, son entreprise actuelle, François Lambert One, ayant maintenant sept ans.

«L’argent j’en ai assez. C’est vrai, on pourrait en avoir plus, mais je ne suis pas en mode accumulation», a-t-il ajouté, refusant de révéler le «chiffre» qui sonnera l’heure de sa vraie retraite, cette fois.

  • Produite par QUB, l’émission Dans le blanc des yeux est diffusée à LCN tous les vendredis à 20 h, ainsi qu’à QUB télé en simultané à la radio numérique QUB, le samedi à 9 h et le dimanche à 16 h. Elle est aussi accessible «sur demande» à TVA+, en balado sur la plateforme qub.ca et dans la chaîne YouTube QUB.

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