Sécurité routière : l’UE réagit enfin avec une loi qui va changer toutes nos voitures en 2027

À partir de 2027, une nouvelle réglementation imposée par la Commission de l’ONU pour l’Union européenne exigera que les véhicules aient un système d’allumage automatique des feux arrière quand les feux diurnes sont activés. Cette disposition, mentionnée au paragraphe 6.19.7.5 de l’amendement, vise à améliorer la sécurité routière en Europe, notamment quand la visibilité baisse le soir ou pendant les mois d’hiver. Les autorités espèrent ainsi changer la donne pour la conduite nocturne et réduire les accidents pendant les périodes de faible luminosité, notamment causés par les phares LED.
Une règle pour la sécurité routière
La faible visibilité la nuit, liée à des feux arrière éteints, est un souci que beaucoup d’automobilistes ressentent. Une étude en Suède montre que 76 % des conducteurs pensaient que leurs feux arrière restaient allumés même en journée, alors que ce n’était pas toujours le cas. En plus, certaines voitures ont des ampoules défectueuses ou un mauvais entretien, ce qui peut rendre les véhicules presque « invisibles » et augmenter le stress et le risque d’accidents.
Chantal, conductrice de 60 ans vivant à la campagne, décrit bien le problème dans un reportage France Info : « Ça devient tellement éblouissant que parfois, je suis obligée de très fortement ralentir, voire de m’arrêter ». La contradiction était d’autant plus frappante que les phares avant diurnes sont obligatoires par la loi, alors que l’éclairage arrière ne l’était pas avant cette nouvelle mesure. Résultat : des feux arrière parfois éteints sans que le conducteur s’en rende compte, rendant la conduite nocturne délicate et stressante.
Un changement progressif pour constructeurs et usagers
La règle ne concernera que les véhicules nouvellement homologués, ce qui laisse le temps aux constructeurs de s’adapter. Des marques comme Renault, avec la Mégane E-Tech, ont déjà intégré l’allumage automatique des feux arrière avant l’entrée en vigueur de la norme, ce qui montre que certains acteurs de l’industrie ont pris les devants.
Les autorités nationales auront une marge de manœuvre pour prévoir des exceptions selon leurs propres considérations, ce qui peut permettre d’ajuster l’application selon les réalités locales. Mais l’objectif général reste d’harmoniser les pratiques de sécurité à l’échelle européenne.




