Guillaume Lemay-Thivierge soutient que Patrick Lagacé est le «déclencheur» derrière ses derniers mois difficiles

La tournée médiatique entourant la conférence que Guillaume Lemay-Thivierge donnera le 21 décembre prochain continue de faire jaser.
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Jeudi matin, Guillaume Lemay-Thivierge était de passage au micro de Patrick Lagacé pour en parler. Cependant, ça ne s’est pas produit ainsi.
Lagacé a débuté l’entretien en demandant au mari d’Émily Bégin comment il se portait. À partir de là, ça a dérapé.
«J’vais très bien, mais je vais aller mieux dans une seconde si tu permets.»
Il s’est alors levé, a quitté son micro et est allé serrer la main du morning man du 98,5.
«J’veux juste te dire que je te pardonne.»
«Ok, r’tourne au micro pis dis-moi pourquoi tu me pardonnes», a lancé Lagacé, déjà irrité.
«Tu es le déclencheur de ce que j’ai vécu de plus difficile dans toute mon existence, ma carrière.»
Il fait référence à un article signé par Patrick Lagacé et Hugo Dumas publié dans La Presse, le 23 septembre 2021, dans lequel on apprenait que Guillaume Lemay-Thivierge n’était pas vacciné et qu’il avait tenté de manger dans une pizzeria sans son passeport vaccinal.
«J’ai perdu beaucoup beaucoup, presque tous mes contrats. J’ai failli perdre ma femme. J’ai failli perdre ma propre vie.»
Cependant, Lagacé ne semble pas d’accord quant à son rôle dans la déconfiture de Lemay-Thivierge.
«Moi j’le vois autrement, moi je suis pas rentré dans un restaurant pour demander un traitement de faveur, c’est-à-dire être servi alors que je n’avais pas mon passeport vaccinal.»
Guillaume, qui nie toujours les faits, trouve qu’il a été victime d’acharnement de la part du journal numérique.
«Si j’entends bien, et si je comprends ce que tu fais depuis des années, toi t’es dans le milieu depuis longtemps. T’as une réflexion, les gens t’écoutent, t’as une intelligence, t’es capable de discernement. Au moment où t’écris cet article-là, tu sais probablement que ça va faire brasser énormément de choses dans ma vie.»
«Guillaume, y’a des conséquences qui viennent avec nos actions», a rétorqué Patrick.
Il précise alors que le fait que Guillaume avait choisi de ne pas se faire vacciner n’était pas la raison de la publication de l’article.
«Y’a plein d’autres artistes en passant, dont on savait qui n’étaient pas vaccinés pis on n’en a pas parlé, pourquoi? Parce que y’avait pas de problème.»
À ce point-ci de l’entrevue, plusieurs longues minutes se sont passées et on n’a pas encore parlé de la conférence.
«Pour que je vienne m’asseoir avec toi, Patrick, alors que j’ai passé à travers une période extrêmement difficile, il fallait que je te dise quand même, écoute, ça m’a fait très mal ce que tu m’a fait pis j’ai besoin de comprendre qu’est-ce que je t’avais fait.»
«Guillaume, tu m’as rien fait. J’ai rien contre toi.»
«Pourquoi tu m’as attaqué comme ça? C’était nécessaire à quel point?»
«Guillaume, t’as été l’artisan de tes propres malheurs.»
C’est à ce moment que Guillaume Lemay-Thivierge a offert un avertissement à Lagacé quant au poids de ses mots.
«Fais attention de pas le faire à d’autre monde, c’est pas tout le monde qui pourrait passer à travers cet épisode-là. Un micro, c’est une arme.»
«Pis être une personnalité publique, c’est une responsabilité», a répondu l’animateur du tac au tac.
Le nouveau conférencier a alors insinué que certains journalistes ne pensent souvent pas aux possibles conséquences avant de publier des articles.
L’ancien Franc-Tireur a répondu ainsi:
«Quand on fait un papier comme ça qui va avoir un impact sur la vie des gens, pis c’est pas la première fois, bien sûr qu’on y pense. Pis on est pas des psychopathes. À la fin, ce qu’on pense c’est “c’tu d’intérêt public?”. Pis des fois, après avoir enquêté des jours, des semaines, des mois, on se dit ”sais-tu quoi, c’est pas d’intérêt public”. Pis dans ton cas, à ce moment-là, on a jugé que oui.»
Le comédien et animateur répète qu’il avait besoin de lui dire en pleine face qu’il lui pardonnait, ce à quoi Lagacé a répondu: «J’ai pas besoin de ton pardon.»
À un certain moment, Guillaume a sorti son téléphone pour filmer la scène.
Il a quand même réussi à avouer qu’il avait un rôle à jouer dans ce qui lui était arrivé.
«Ma part de responsabilité, c’est d’avoir été trop spontané et de pas avoir réfléchi trop longuement aux conséquences qui pourraient découler du fait que j’agissais de façon impulsive et spontanée.»
Après quatorze minutes, ils ont enfin parlé de sa conférence et de la plateforme de diffusion qu’il va lancer, pendant un peu moins de trois minutes, avant de terminer l’entrevue.
Il n’a pas commenté la saga Michel Courtemanche.




