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A la Une de la presse, ce lundi 20 octobre, le cambriolage, hier, au musée du Louvre, où huit objets d’une valeur patrimoniale inestimable» ont été dérobés. Un vol spectaculaire, accompli en 7 minutes chrono, et considéré comme le «casse du siècle» par plusieurs quotidiens.
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A la Une de la presse, le cambriolage, hier, au musée du Louvre, où huit objets d’une valeur patrimoniale inestimable» ont été dérobés.
Un vol spectaculaire, le «casse du siècle» pour le Parisien/Aujourd’hui en France, qui rappelle que 7 minutes, seulement, ont suffi à 4 individus pour emporter, en plein jour, des bijoux appartenant à l’histoire de France, notamment des parures du Premier Empire, exposés dans la galerie d’Apollon. «Qui a braqué les bijoux du Louvre?»: La Dépêche du Midi évoque «un cambriolage rocambolesque» qui pourrait être le fait de voleurs «chevronnés», peut-être «étrangers», selon le ministère de l’Intérieur. Le Parisien/Aujourd’hui en France cite des responsables de sites d’exposition s’inquiétant d’une possible «dérive du grand banditisme» et de leur «vulnérabilité face aux vols», qui connaîtraient selon eux une «accélération», ces derniers mois, comme lors du vol de pépites d’or, en septembre, au Muséum d’histoire naturelle – là encore à la disqueuse et pas très loin du Louvre, de l’autre côté de la Seine.
De quoi relancer la question de la sécurité au sein du plus grand musée du monde. Le Monde rappelle que le Louvre a déjà été visé par plusieurs vols dans le passé, le plus retentissant d’entre eux étant celui de la Joconde en août 1911 par un ouvrier italien qui avait travaillé pour le musée. Il avait fallu deux ans pour remettre la main sur le célèbre tableau de Léonard de Vinci. Le Figaro indique que l’actuelle directrice du Louvre avait réclamé un audit de sécurité en 2021, dont les recommandations avaient été rendues «il y a quelques semaines, quelques mois», d’après le ministère de la Culture. Mais ces recommandations ont-elles été suivies? Le journal fait état d’un récent «rapport embarrassant» de la Cour des comptes alertant sur «le retard pris par le Louvre dans la mise en conformité des équipements de sûreté du musée», notamment des équipements en caméras.
La polémique, en tout cas, n’a pas tardé. Le Huffington Post ironise sur «l’art du scandale», sur la façon dont certains partis politiques érigent «la récupération au rang d’art», à commencer par le RN, qui s’est empressé «de tirer des enseignements généraux (d’un) événement rarissime, sans même attendre» le moindre résultat d’enquête. Un député RN a notamment accusé «le système politico-médiatique» de «complicité»: «Ils sont responsables avec leur idéologie laxiste insupportable, ce vol est ignoble mais comment les autorités peuvent-elles mentir à ce point sur l’absence de protection des musées français?».
Le cambriolage au musée du Louvre, le plus visité au monde fait à la Une, également, de plusieurs quotidiens internationaux. Le journal belge Le Soir évoque lui aussi «le casse du siècle», avec une photo de la couronne de l’impératrice Eugénie, avec ses 1354 diamants et ses 56 émeraudes, qui a été retrouvée endommagée après avoir été perdue ou abandonnée dans la rue par les voleurs. En Italie, La Repubblica parle d’un «grand coup» pour le Louvre, avec ce vol des «bijoux de Napoléon», dont un enquêteur explique dans le journal qu’ils seraient susceptibles d’intéresser des clients «russes, américains ou chinois». La Stampa, toujours en Italie, titre sur «les fantômes du Louvre qui ont dévalisé en 7 mn le musée le plus célèbre du monde» – en référence peut-être à Belphégor, l’esprit souvent associé au musée depuis la sortie d’une série télé des années 60. Des cambrioleurs qui ont tout de même pris le temps de déployer un monte-charge à la Une de l’Espagnol El Pais, qui parle, là encore, du «robo del siglo», du vol du siècle.
«En 7 minutes audacieuses, des voleurs emportent des bijoux d’une valeur inestimable au Louvre»: selon The New York Times, il s’agit «peut-être du cambriolage le plus coûteux de l’histoire» du musée. Le quotidien américain rappelle que d’autres musées d’autres pays européens ont également été victimes de vols ces dernières années, notamment en 2019, lorsque des voleurs ont pénétré dans le musée du Palais Royal de Dresde, en Allemagne, dérobant des bijoux d’une valeur estimée à de plus de 100 millions d’euros, dont la majeure partie a finalement été récupérée.
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