“L’entrée sur le court était folle” : La Défense les a conquis

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C’était la grosse inconnue de cette nouvelle édition du Rolex Paris Masters, délocalisé à la Paris La Défense Arena : les joueurs apprécieraient-ils de jouer dans ce nouveau lieu ? Il a fallu patienter pour obtenir de premières réponses et dans l’ensemble, celles-ci sont plutôt dithyrambiques. Surtout à propos du majestueux court Central, nouveau bijou du Masters 1000 parisien.
Essayer le Central, c’est l’adopter
Elles sont venues des Français d’abord, d’Arthur Cazaux et d’Arthur Rinderknech qui y ont disputé les deux tout premiers matches du tableau principal ce lundi. “Franchement, c’est assez impressionnant, constatait le premier après sa victoire au forceps contre Luciano Darderi (7-6, 7-6). Je n’avais jamais joué sur un court aussi grand, je crois.” “Il est sympathique à jouer. L’atmosphère était cool, dès le lundi, deuxième match, c’était très plaisant. C’est une très belle arène, un très beau court Central et un très beau public, a salué un peu plus tard le deuxième, sorti victorieux lui aussi après avoir remporté deux jeux décisifs contre Fabian Marozsan (7-6, 7-6). Le jeu de couleurs et de musique, tout ça… Nous, joueurs de tennis, on ne peut qu’être ravis de profiter de ces excellentes conditions.”
“Des joueurs comme Rinderknech donnent beaucoup d’espoir à ceux qui pensent que c’est trop tard”
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Ce mardi, Corentin Moutet a remis une pièce dans la machine après sa victoire en trois manches contre Reilly Opelka : “C’est un super court. Il y avait du monde, donc c’était très sympa, avec une bonne ambiance.” Le public a forcément aidé un peu plus que les autres ce trio de Tricolores, qui évoluent à domicile. Mais la grandeur, l’immensité même du court Central n’a pas marqué que ces deux-là.
Le directeur du tournoi Cédric Pioline se targuait avoir reçu un “Waouh” d’admiration de la part de Juan Carlos Ferrero, l’entraîneur de Carlos Alcaraz, quand il lui a confié que le court pouvait recevoir 17 500 personnes. Valentin Vacherot aussi s’est laissé surprendre. “L’entrée sur le court était folle, a-t-il apprécié après s’être qualifié. (…) J’en ai pris plein les yeux rien qu’à la rentrée sur le match.”
“Je pense que les joueurs se sentent mieux ici”
Daniil Medvedev a lui aussi apprécié la taille de la salle, d’un point de vue plus tennistique. “Je trouve que c’est bien parce qu’il y a beaucoup d’espace, et moi, j’aime ça. Pour les joueurs, c’est un peu mieux que Bercy”, osait-il après sa victoire au premier tour mardi. Une remarque positive qui peut d’ailleurs s’étendre à l’ensemble du lieu selon Jannik Sinner, qui jouera ce mercredi sur le Central.
“J’ai l’impression que c’est le deuxième tournoi où il y a autant de changements qui se produisent après Cincinnati. Avoir aussi un endroit pour manger, dans les coulisses, c’est confortable, a-t-il avancé. Le court central est plus grand, le court n°1 et le court n°2 sont des auxiliaires fantastiques. Dehors, on a aussi des installations d’entraînement avec une belle salle de sport. Tout est fait de façon parfaite. Donc, je suis ravi de voir ces changements positifs. Je pense que les joueurs se sentent mieux ici. C’est une grande amélioration.”
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“C’est impressionnant. J’aime beaucoup ce nouvel endroit, a confirmé le numéro 1 mondial Carlos Alcaraz. Tout est fait pour les joueurs, c’est plus confortable. Je pense que c’est tout à fait positif. Je suis ravi qu’il y ait eu ce changement.” Lui ne portait pas Bercy dans son coeur et ne le cache pas.
Alexander Zverev, en revanche, adorait l’ancien stade dans lequel il restera le dernier à avoir été titré ; il salue tout de même de nombreuses améliorations : “Il y a des choses qui sont mieux : la taille, le restaurant, les vestiaires. C’est définitivement mieux.” Reste cependant une chose qu’il préférait à Bercy, selon ses premières impressions. “Les courts d’entraînement. Les matches dans les courts auxiliaires sont plus beaux mais, en fait, c’est un peu le bazar. On a le bruit du court 1, on a aussi le bruit des enceintes du Central. On sent qu’il y a un peu de raffut.” Voilà peut-être, au milieu d’une foule de compliments, une piste d’amélioration pour le nouvel écrin du Rolex Paris Masters.




