Les missions locales, créées en 1982, jouent un rôle essentiel auprès des jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire. Ces structures les accompagnent pour l’accès au logement, la santé, la justice, l’orientation vers des formations ou des stages, afin de construire un parcours d’insertion professionnelle.
Mais l’avenir semble incertain. En effet, le projet de loi de finances 2026 prévoit une baisse de budget de 13%, après une première diminution de 7% en 2025. L’État finançant environ les deux tiers de leur financement, ce désengagement inquiète les équipes qui redoutent de ne plus pouvoir assurer leurs missions.
En Guadeloupe, la Mission locale suit, chaque année, 9 000 jeunes. Pour Tanya Samson, responsable des projets stratégiques et de la communication, les conséquences d’un nouveau recul budgétaire seraient immédiates.
« Cette baisse est très importante et risque d’impacter notre capacité à accompagner les jeunes […] Et, nos capacités à mettre en place des ateliers et à recruter des conseillers qui pourraient les accompagner seront drastiquement réduites. »
Tanya Samson
Pour protester, les missions locales de tout le territoire, y compris celles des Outre-mer, ont manifesté, le 18 novembre devant l’Assemblée nationale.
Les représentants espèrent que le vote du texte, attendu ce 19 novembre, tiendra compte de leurs demandes.
