Luis Enrique avant PSG-Tottenham : «S’il n’y a pas de problème, Dembélé sera dans le groupe»
Le coach parisien fait le point à la veille de la réception de Tottenham ce mercredi, en Ligue des champions.
Ousmane Dembélé disponible ou non : «On verra demain (mercredi). S’il n’y a pas de problème, il sera dans le groupe (…) A chaque retour de blessure, c’est dur à gérer. Pour Ousmane, c’est sûr que je suis plus attentif cette fois. On veut le récupérer mais il faut être attentif.».
Le PSG meilleur défensivement selon lui : «Pourquoi ? Parce que je suis le coach, c’est mon sentiment après avoir vu des choses positives. Par rapport à au même moment de la saison l’an dernier, on a trois points de moins en Ligue 1, plus de buts et si on parle de la C1, c’est mieux. Mon sentiment sur les aspects défensifs, c’est que c’est mieux.»
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Pourquoi le PSG est souvent mieux en seconde période : «C’est naturel, c’est le cas à quasiment tous les matchs. L’autre équipe est plus fraîche en début de rencontre. Tu as besoin d’une bonne première période afin d’avoir plus d’opportunités après le repos. C’est normal. On en parle avant les matchs. Après, ça dépend de plusieurs facteurs. Il faut être ouvert pour tout prendre en compte, savoir ce qui est positif ou négatif.»
J’espère avoir Marquinhos pour beaucoup d’années.
Luis Enrique
La 500e de Marquinhos mercredi : «Si Marquinhos est en condition, il jouera son 500e match, un chiffre incroyable. C’est joli de voir un joueur avec un chemin aussi important et aussi beau. C’est le capitaine depuis longtemps, c’est un joueur différent, un vrai leader, un joueur important pour l’équipe. J’espère avoir Marquinhos pour beaucoup d’années.»
Pourquoi ça n’a pas marché pour Randal Kolo Muani à Paris : «Je n’ai rien à dire sur lui. C’est un joueur international, un joueur de très haut niveau. C’est dur d’être un joueur important au PSG. Il a le niveau pour l’être dans n’importe quelle équipe. C’est dur d’analyser cela.»
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Le souvenir du match en Supercoupe d’Europe mi-août : «C’était un match avec des conditions très particulières. C’est un bon souvenir parce que ça finit bien mais moins bon si je repense aux premières 60 minutes du match (le PSG avait été mené 0-2 par les Spurs avant de faire la décision aux tirs au but, NDLR)… On a eu beaucoup de difficulté. Beaucoup de choses ont changé depuis. On est plus prêts pour chercher à dominer et gagner. La difficulté est néanmoins là. Individuellement, ce sont majoritairement des internationaux. Et ils sont forts collectivement. Ce sera dur. Mais on est très content de jouer au Parc des Princes, avec nos supporters et de retrouver la Ligue des champions.»
Le centre de formation parisien : «C’est important pour nous de savoir qu’il y a de très jeunes joueurs du centre qui peuvent aider l’équipe. C’est important pour les joueurs de savoir qu’il y a cette opportunité. Ce n’est pas simple de jouer au PSG mais c’est important qu’il y ait ces passerelles. On n’a pas peur de donner des opportunités aux titis. Il y a encore d’autres joueurs qui pourraient aider l’équipe. C’est un bon moment pour le Campus, pour les titis et pour nous.»
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Tottenham : «Ils ont changé par rapport au match de Supercoupe d’Europe. Contre Arsenal (défaite 4-1 dimanche, NDLR), ils ont fait la même chose, ce qu’ils avaient envie de faire. On est prêts pour jouer de la meilleure façon contre Tottenham. Ça ne va pas beaucoup changer. On peut voir ce qu’ils essaient de faire. On doit dominer, avoir le ballon, ce sera notre objectif.»
Si on parle de la performance de l’équipe dans ce début de saison, c’est très positif.
Luis Enrique
Le poste d’attaquant droit en l’absence de Désiré Doué : «Je ne pense pas à l’absence d’un joueur. Il faut toujours s’adapter, s’améliorer tout le temps. Après ce début de saison, je dois être très optimiste et courageux car beaucoup de joueurs sont décisifs. On a marqué beaucoup de buts, encore plus que l’an dernier. En ce sens, on est une vraie équipe et c’est important d’avoir plusieurs solutions, à droite, à gauche, dans l’axe… Si on parle de la performance de l’équipe dans ce début de saison, c’est très positif. Je suis heureux en tant qu’entraîneur d’avoir autant de solutions.»
Le plus dur face aux équipes anglaises : «Ça dépend de chaque équipe… Dans ce cas, sachant comment ils jouent, il faut être prêt à défendre quand on n’a pas le ballon. Ce sera dur. Les coups de pied arrêtés aussi, ils sont forts physiquement, peut-être plus que nous. Mais on est habitués, on vise à recruter des joueurs pour leurs qualités techniques plus que physiques. Ce sont tous des internationaux chez les Spurs, une équipe de haut niveau et il faudra être compétitif pendant tout le match».
La résilience : «C’est une caractéristique que cette équipe a montrée ces deux dernières années. C’est positif. J’essaie d’être positif quand vous ne l’êtes pas et inversement, d’apporter l’équilibre. C’est important pour tous les entraîneurs. En ce moment, après la saison dernière, tout est positif et c’est ce que j’essaie de faire.»
La perspective de la CAN au Maroc pour Achraf Hakimi, actuellement blessé : «Il faut poser la question à Hakimi. Je suis l’entraîneur du PSG. Demain, on affronte Tottenham en C1. Je le félicite pour son Ballon d’or africain mais je ne pense pas à ces sujets aujourd’hui.»
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Propos recueillis en conférence de presse
