Coupe Arabe FIFA 25 / La Commission d’Organisation Locale : ” Le staff administratif marocain est seul responsable de l’arrivée tardive des Lions face aux Comores

Le coach des Lions a laissé entendre que le bus a été retenu pendant un certain temps par les organisateurs et qu’à cause du retard de l’arrivée au stade, la préparation d’avant match a été bâclée.
Le discours vague de Sektioui a donné lieu à des interprétations sur les réseaux sociaux. Certaines sont allées jusqu’à la fameuse théorie du complot !
Dans la soirée la Commission Locale d’Organisation ( CLO) de la Coupe arabe a apporté des explications sur l’incident survenu avant Maroc–Comores.
Selon les précisions données dans l’émission « Al Majlis » sur les chaînes Al Kass, le problème est né de l’arrivée à Doha de deux internationaux marocains, Marouane Loudani et Tarik Tissouali, en dehors du cadre officiel de la compétition.
Les deux joueurs ont rejoint le groupe via un visa touristique, au lieu de la procédure réglementaire liée aux autorisations délivrées via l’application officielle.
Toujours selon cette source :
« – La Commission a informé le responsable de la délégation marocaine une demi-heure avant le départ prévu pour le stade, en demandant à ce que la délégation prenne la route à l’heure, le temps de finaliser les autorisations et d’acheminer ensuite les deux joueurs en voiture officielle.
– Mais le staff administratif marocain a refusé de partir sans eux, provoquant un retard de près de quarante minutes du bus.
– Le trajet jusqu’au stade n’a duré que quinze minutes,
-l es autorisations ont pu être obtenues rapidement, permettant aux deux joueurs de rejoindre leurs coéquipiers sans problème.
– C’est ce contretemps interne qui a décalé l’arrivée du groupe sur la pelouse et réduit le temps d’échauffement,
– La responsabilité de ce dysfonctionnement incombe, de ce fiat, au responsable administratif marocain
-I l n’est pas normal de retarder vingt joueurs pour un problème concernant seulement deux ».
In fine, les organisateurs se dédouanent et rejettent la responsabilité de l’incident sur le staff administratif marocain.




