Roy Dupuis se confie sur sa dépendance à l’époque des Filles de Caleb

Jusqu’à tant que ça soit problématique
Commençons dès le début: il y a plusieurs années de cela, Les filles de Caleb rayonnaient sur nos écrans. Le public québécois était présent par millions. Oui, oui: c’est plus de trois millions de fidèles qui suivaient l’histoire d’Émilie Bordeleau et d’Ovila Pronovost.
Quarante ans après la parution du roman d’Arlette Cousture et trente-cinq ans après la diffusion de la série, nous avons droit à un documentaire animé par Marina Orsini, Les filles de Caleb: L’histoire d’une passion.
Dans ce projet télé, nous avons la chance de voir Marina et Roy Dupuis, qui parlent de cette époque où ils étaient de véritables stars. Rappelons que Roy est plutôt discret en ce qui concerne les apparitions publiques, mais aussi les entrevues.
Il s’agissait donc d’un moment précieux de le voir s’ouvrir avec vulnérabilité — oui, sur ses souvenirs, mais aussi sur les répercussions que son rôle a eues sur lui. C’est sur que pour moi…peut-être déjà une tendance à l’alcool, ça fait que ça l’a comme amplifié.
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D’ailleurs, Roy a failli refuser ce rôle pour aller faire du théâtre en France. C’est effectivement ce qui était prévu de prime abord… mais, comme on le sait, il a finalement choisi d’interpréter Ovila.
Et c’est également une période dont il parle avec une grande franchise, évoquant les défis personnels qu’il a dû affronter à ce moment de sa vie.
Comme il l’explique, il était plus ou moins à l’aise avec la célébrité qui venait avec son rôle d’Ovila. Les gens voulaient le toucher, lui parler, et fort probablement entrer dans sa bulle.
Une période critique pour Roy?
«À partir de c- moment là, ma vie a complètement changé (…) Tu avais 4 millions de personnes qui écoutaient ça… du jour au lendemain je suis devenu une des faces les plus connues au Québec», lançait-il à Marina, avant d’ajouter le positif et le négatif qui venaient avec ça.
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Il mentionne premièrement que, sur le plan professionnel, ce premier rôle en carrière a été bénéfique, mais…
«Le seul impact négatif, c’est que, dès que je sortais de chez nous, j’avais vraiment l’impression que j’étais sur un stage. Tu te fais observer, tu te sens observer, scruter. C’est sûr que pour moi… bon… déjà peut-être déjà une tendance à l’alcool, ça fait que ça l’a comme amplifié, l’envie de me geler si l’on veut… jusqu’à tant que ça soit problématique. C’est pour cela qu’asteure je ne bois plus», confiait-il avec vulnérabilité.
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Heureusement, aujourd’hui, Roy Dupuis est sobre depuis une trentaine d’années.
Un moment de confidence rare et touchant en compagnie du comédien.
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