STM | Les chauffeurs d’autobus confirment leur grève les 15 et 16 novembre

Le syndicat des 4500 chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro de la Société de transport de Montréal joint le geste à la parole : il annonce bel et bien deux autres journées de grève, les 15 et 16 novembre.
Publié à 7 h 17
Mis à jour à 8 h 09
La STM rapporte avoir reçu un nouvel avis de grève à cet effet.
Cette section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, avait déjà débrayé durant une journée, le 1er novembre. Il s’agissait alors de la première grève de ce syndicat depuis 38 ans.
Lors de cette journée de grève, qui était un samedi, il n’y avait eu aucun service de métro et d’autobus. Le Tribunal administratif du travail avait donné son aval à cet effet.
On ignore quelle situation prévaudra pour les journées du 15 et du 16. Le Tribunal devra de nouveau se prononcer quant aux services essentiels à maintenir, et s’il doit même y en avoir.
Avant de se rendre au tribunal, les parties patronale et syndicale tentent toujours de s’entendre sur les services essentiels à maintenir. La STM a indiqué, jeudi, qu’il n’y avait pas eu d’entente avec le syndicat des chauffeurs quant aux services essentiels à maintenir pour les 15 et 16, contrairement à ce qui avait prévalu pour la journée du 1er novembre.
Dans ce contexte, la société de transport lance un message à toutes les organisations qui seront touchées par cette éventuelle grève, les invitant à faire valoir leur point de vue auprès du Tribunal administratif du travail. Elle rappelle toutefois que celui-ci doit fonder ses décisions sur le critère de la santé et de la sécurité publique.
« La STM lance un appel à toutes les organisations, les invitant à déposer un acte d’intervention auprès du TAT, s’ils désirent faire valoir qu’un certain niveau de service doit être assuré et faire entendre les impacts vécus lors de la grève du 1er novembre dernier », a-t-elle fait savoir.
Comme les négociations se poursuivent entre les parties, avec l’aide d’un médiateur, cette éventuelle grève reste toujours théorique. Le syndicat devait cependant donner un certain nombre de jours de préavis s’il voulait débrayer dès le 15, comme il l’avait évoqué en octobre. Et la dernière journée pour le faire était mercredi.
« La STM fera, encore une fois, tout pour éviter cette grève, grâce à un blitz de négociations où les parties se rencontrent tous les jours, incluant la fin de semaine », a fait savoir la société de transport.
Cette éventuelle grève des chauffeurs d’autobus s’ajoute à celle des 2400 employés d’entretien, qui a déjà cours depuis le 31 octobre et qui doit durer jusqu’au 28 novembre. Dans ce cas, cependant, des services essentiels sont dispensés aux heures de pointe.




