« Une époque formidable» : Stephan Bureau interroge Guillaume Lemay-Thivierge

Mercredi soir, une entrevue de dix minutes entre Stephan Bureau et Guillaume Lemay-Thivierge a été diffusée à Une époque formidable.
L’acteur annulé précise d’emblée qu’il n’a jamais vu les lettres qui ont été gravées dans l’écorce de l’arbre et qui ont engendré la polémique qu’on connaît.
On s’est parlé hier. Et je te l’ai dit, je n’ai pas changé d’opinion, je ne te crois pas. C’est-à-dire que je n’arrive pas à croire que c’est possible.
« Et pour une raison particulière et simple : à chaque fois que je mets une vidéo en ligne, je vois l’image, je sais ce qui se passe. Alors à la rigueur, de ne pas avoir vu le tronc de l’arbre, ça me semble déjà improbable. De tomber sur cet arbre-là, de ne pas l’avoir vu, puis de mettre la vidéo. »
Il ajoute : « J’arrête là-dessus parce que je veux t’écouter. Puis je te connais. Je n’ai pas envie de dire que tu es un menteur. Je te dis juste que je n’arrive pas à croire, mais je te laisse raconter la suite. »
Guillaume Lemay-Thivierge a alors abordé ses deux précédentes « offenses », soit de ne pas avoir accepté de se faire vacciner pendant la COVID et son irruption sur la scène des Gémeaux en 2022, avant de revenir sur la fameuse controverse du bouleau.
« J’ai tout perdu parce que j’étais à côté d’un bouleau où il était écrit… et je faisais un jeu de mots avec le travail. On peut imaginer, travailler comme un… le mot en « N ». Évidemment que je me mets dans la peau des gens qui reçoivent ça, surtout des gens de la communauté : heille, ce mot qui nous a tellement fait mal, qui nous a tellement blessés depuis tellement d’années… Comment ça se fait que Guillaume ose utiliser ce mot-là pour faire une blague là-dessus? Je comprends très bien la peine, la douleur et l’inconfort que les gens ont reçus par rapport à ça », dit-il.
L’animateur se demande si Guillaume n’aurait pas voulu tester les limites avec cette blague. « Je suis téméraire, je ne suis pas suicidaire et je ne suis pas méchant », indique-t-il. « Non, mais c’est important de le dire parce que… Penses-tu que je n’ai pas fait le calcul mental? Que ce serait beaucoup plus simple pour moi de demander pardon pour avoir fait une mauvaise blague? Parce que – et c’est pour ça que j’explique la chute que j’ai vécue – quand je me suis retrouvé en boule chez moi, avec de la misère à respirer, à avoir des idées noires, à penser même au suicide par moment, penses-tu que je n’aurais pas fait : “Je dois le dire, que j’ai fait une blague conne, je vais avouer mes torts et ça va être réglé”, mais je ne suis pas capable de me mentir à moi-même. »
Guillaume mentionne que les médias ont été beaucoup plus durs envers lui que le public. « C’est comme si on avait accepté collectivement au niveau médiatique et au niveau culturel : lui, on va lui régler son cas et c’est terminé. […] Si je suis ici aujourd’hui, c’est particulièrement grâce aux gens qui m’ont pris dans leurs bras, qui m’ont regardé dans les yeux, qui ont dit : on t’aime, on veut que tu reviennes. Bref, j’ai reçu beaucoup d’amour du public et je veux les remercier énormément. »
Vous pouvez revoir l’entrevue sur téléquebec.tv.




