La semaine dernière un requin s’est pris dans les filets à Boucan Cannot. Le squale, un bouledogue est mort asphyxié, piégé à quelques mètres du rivage. Pas leur utilité mais est-ce la preuve de l’efficacité des filets ? Et un chemin vers la levée totale de l’interdiction de baignade en vigueur depuis plus de 10 ans ?
Le drapeau rouge et jaune hissé sur la plage de Boucan Canot . Le signe de la baignade de nouveau autorisée après l’incident du requin bouledogue la semaine dernière. Un dispositif qui existe depuis longtemps mais dont la surface a été agrandie cette année avec l’augmentation du risque requin. Résultat : un plus grand espace pour se baigner, ouvert plus de 300 jours par an. “Ici à boucan on était sur une zone de 1500 m2 on est passé à 3000 m2 quasiment le double”nous dit David Soula, coordonnateur des sauveteurs au service des plages de la mairie de Saint-Paul.
Un dispositif qui pourrait être étendu prochainement à d’autres zones touristiques de l’île. “Ca a une durée de 4 à 5 ans de vie, de toute façon toute organisation d’une baignade doit être surveillée dans tous les cas on fait un bassin de baignade on fait une piscine quelque soit le dispositif mis en œuvre , ça vous nous permettre de ne pas payer la mer, le sel, se sont des coûts d’exploitation”, explique Willy Cail, directeur du centre de sécurité requin.
Un système amovible en cas de vents forts, les filets sont retirés pour éviter la casse. De la houle est prévue pour ce week-end la zone de baignade ne sera doc pas accessible
