Absente depuis sept ans, Mireille Deyglun confie que ce n’est pas par choix qu’on la voit moins à la télé
La comédienne Mireille Deyglun se fait rare dans nos écrans, mais voilà que sept ans après avoir joué une juge dans la série Ruptures, elle débarque dans Indéfendable.
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Dès mardi, elle campe Stéphanie St-Amand, une femme dont la fille, Élise Tremblay (Julianne Côté), est devenue paraplégique à la suite d’un accident. La jeune femme accuse son oncle de négligence grave relativement à son handicap et souhaite engager des poursuites.
Mireille Deyglun a dit en entrevue avec l’Agence QMI que ce n’est pas par choix qu’on ne la voit plus au petit écran.
PHOTO FOURNIE PAR TVA
Mireille Deyglun, à droite, a dit avoir beaucoup apprécié jouer avec sa camarade de jeu Julianne Côté dans «Indéfendable». Cette intrigue démarre le mardi 2 décembre.
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Après avoir joué un rôle récurrent dans Mémoires vives, Mireille Deyglun est partie à l’étranger après que son mari, Jean-François Lépine, eut été nommé représentant du Québec en Chine.
À son retour, en pleine pandémie, elle s’est consacrée au théâtre et à la surimpression vocale, spécialisation qu’elle explore depuis 30 ans et qui l’a menée à diriger ses camarades.
Aucun rôle ne lui a toutefois été confié à la télé ces dernières années. Mais pourquoi donc?
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«Comme disait ma mère, que je vais citer: “ça ne sert à rien de poser la question parce qu’on ne sait pas la réponse”, a dit Mireille Deyglun, en faisant référence à sa regrettée maman, la comédienne Janine Sutto.
«Elle disait à tous les jeunes qu’elle rencontrait que ce métier est fait de hauts et de bas. Je suis souvent partie, même en début de carrière je suis partie vivre à Paris. Mais ce n’est pas un choix de ne plus être souvent à la télé», a-t-elle expliqué, soulignant que son séjour en Asie a pu contribuer à ce qu’on la croie indisponible, même des années après son retour.
Voyez un extrait de l’épisode d’Indéfendable:
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«Il faut dire aussi que j’ai l’âge que j’ai – j’ai 67 ans – et, soyons réalistes, il n’y a pas tant de rôles que ça pour des femmes de mon âge. J’admire beaucoup mon amie Guylaine Tremblay qui a eu l’idée de la série Veille sur moi. Ou mon amie Sophie Faucher qui a fait Frida Kahlo et Maria Callas. Il y en a qui ont le don de créer des projets, puis moi je ne l’ai pas. Je suis une interprète.»
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Mireille Deyglun, Julianne Côté et Naïla Louidort dans la salle de réunion du cabinet Lapointe, MacDonald & Nolin.
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Une certaine justice
Dans Indéfendable, son personnage et sa fille «traversent une situation difficile», mais «il y a quand même une certaine justice dans le monde. On ne s’en sort pas toujours indemne. On a juste à penser à Trump, on pense qu’il triomphe, mais je pense que la fin risque d’être brutale.»
Mireille Deyglun, qui sera dans quelques épisodes de la quotidienne judiciaire de TVA, est ravie de la partition qu’elle avait à défendre.
«Mon personnage a déjà eu une aventure avec André Lapointe – le personnage de Michel Laperrière –, donc elle l’appelle au nom de sa fille. Ce n’est pas facile, car on va découvrir plein d’intrigues sous-jacentes et puis la mère que je joue ne sert pas toujours sa fille de la bonne façon parce qu’elle devient une lionne. Donc elle pose des gestes ou dit des paroles qui dépassent sa pensée et qui ne servent pas la cause», a-t-elle détaillé.
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Julianne Côté et Mireille Deyglun.
Bientôt grand-maman pour la 2e fois
Mireille Deyglun, qui est grand-maman, parle presque tous les jours à son petit-fils qui vit en Égypte. Elle vivra une autre fois ce bonheur de voir l’un de ses enfants devenir parent, une naissance étant prévue en mars prochain.
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