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«Antigang»: une finale d’automne dramatique

La guerre des gangs est au centre des préoccupations de l’escouade tandis qu’un climat de tension s’installe en ville. Il y a des changements au sein des Death Shadows et dans le clan Murphy. À l’antigang, Christian félicite son équipe pour ses bons coups. Se réjouit-il trop vite?

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Les enquêtes sur le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et les autres activités des groupes criminalisés sont le quotidien de Jean-François Bégin et de ses collègues. Ce genre d’affaires ne peuvent se résoudre en quelques jours; il faut bien souvent des enquêtes de longue haleine, qui s’échelonnent sur des semaines ou des mois. L’arrivée de Margot dans l’équipe permet de faire avancer plusieurs dossiers et, grâce à la filature, on découvre l’emplacement de la nouvelle banque des bandits.

Christian se réjouit que les choses bougent enfin et que des arrestations soient possibles. Il a fait pression sur tout le monde, mais il est le premier à reconnaître l’excellent travail de l’équipe, qu’il félicite. Dans la rue et sur le terrain, c’est toutefois le chaos. «Tout ce qui a été mis en place depuis le début de l’automne culmine dans les derniers épisodes. Marchand, Murphy et Goulet sont loin de cesser leurs activités», affirme Nadine Bismuth, l’autrice d’Antigang.

Pleins pouvoirs

La guerre des gangs est en toile de fond des intrigues depuis le début de la série. On se dispute des territoires, on veut mettre la main sur la drogue ou les armes de ses rivaux… Les chefs des groupes criminels ont eu des rencontres au sommet. S’ils sont habituellement arrivés à s’entendre, l’un d’eux risque maintenant prendre une décision qui ne plaira pas aux autres. Par ailleurs, certains membres de ces groupes veulent monter en grade ou essaient de se mettre plus d’argent dans les poches. Ils sont prêts à contourner les règles et à prendre des libertés qui auront de lourdes conséquences. Une série d’événements et de revirements imprévus contribueront à attiser la colère et à intensifier la guerre entre les clans. Il y aura assurément des victimes.

De son côté, Denys Marchand a transféré le titre de propriété du bar le Quickie à Karine, la femme de Gabriel Goulet. Il croit ainsi être en mesure de continuer à mener les choses comme il l’entend, sans que les policiers le dérangent. Or Karine s’implique plus que prévu, et sa grande amie Fanny décide de faire équipe avec elle. Denys envoie un de ses hommes au bar pour s’assurer que les deux femmes agissent comme il l’entend, mais elles n’aiment pas trop se faire dire quoi faire et pourraient décider de gérer l’établissement à leur façon.

Il y a également de l’action dans le clan Murphy. Dan demande à ses fils de continuer à faire rouler les affaires familiales. Cédric et Noah ne s’entendent pas sur ce qu’il faut faire, et dès que leur père a le dos tourné, la chicane éclate. Par ailleurs, les deux jeunes hommes sont aussi surpris par une visite inattendue.

Répercussions

Dans la série, l’action et les rebondissements sont fréquents; il faut donc s’attendre à ce soit le cas dans le dernier épisode de la saison. «On peut s’attendre à une finale très dramatique, qui rendra les personnages plus vulnérables. Les répercussions se feront sentir chez les policiers et du côté des criminels. Les enjeux ne seront plus les mêmes», souligne Nadine Bismuth.

Les membres de l’antigang sont des policiers, mais ils sont avant toute chose des êtres humains. En raison des liens de sa fille Léonie avec Noah et Cédric Murphy, Tommy a eu un automne difficile. Pour sa part, Philippe a appris que son demi-frère se rapprochait des gangs de rue. Il n’a pu intervenir à temps et Pascal s’est fait tuer. L’équipe est ébranlée et, malheureusement, les choses ne s’arrêteront pas là…

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