Trends-CA

Enquête de l’UPAC: des militants demandent la démission du chef Pablo Rodriguez, qui s’accroche

Le chef Pablo Rodriguez devrait démissionner, estiment plusieurs militants libéraux à la suite du déclenchement d’une enquête criminelle par l’Unité permanente anticorruption (UPAC), visant les allégations de «fling-flang» au sein du Parti libéral du Québec. Rodriguez affirme qu’il entend rester en poste.

Le militant et ex-président de l’association libérale d’Outremont, Alexandre Tremblay-Michaud, réclame à court terme la suspension immédiate du chef durant l’enquête.

«Je demande au parti, durant l’enquête criminelle, de suspendre le chef afin qu’un chef intérimaire puisse être nommé. Il faut faire des vérifications pour savoir si d’autres personnes doivent être suspendues durant cette enquête», a affirmé Alexandre Tremblay-Michaud en entrevue.

L’avocat estime que Pablo Rodriguez devrait «sérieusement réfléchir à son avenir» et mettre «les intérêts du parti au premier plan».

«Il devrait démissionner», a-t-il ajouté.

«C’est assez de tuiles qui tombent sur le parti. Toutes les allégations visent sa course à la chefferie. Il va permettre au Parti québécois de former le prochain gouvernement à cause de son incapacité à gérer cette crise», a-t-il conclu.

Quelques minutes après la confirmation de l’enquête, le chef Rodriguez a brièvement commenté dans les corridors du Parlement.

Il a indiqué qu’il allait demeurer en poste, soutenant qu’il ne savait pas sur quels éléments portait l’enquête.

«J’ai été dûment élu par les membres, je n’ai rien à me reprocher, il n’y a rien ici que vous pouvez dire que j’ai fait quoi que ce soit de mal», a-t-il dit.

Selon lui, «on ne prend pas de décision sur les apparences, sinon ce serait facile de créer des apparences et forcer des gens à prendre des décisions».

Plus de détails suivront…

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button