Trente-cinq ans plus tard, la nouvelle déco de la demeure de Maman, j’ai raté l’avion déprime les fans

Trente-cinq ans après avoir servi de décor à l’aventure rocambolesque de Kevin McCallister, la célèbre maison s’offre une nouvelle vie. Modernisée, épurée, la maison la plus mythique de Noël est méconnaissable.
La magie d’hier, le design d’aujourd’hui. Dès qu’on franchit la porte, un constat s’impose : la maison du film Maman, j’ai raté l’avion n’est plus celle gravée dans nos souvenirs d’enfance. Adieu les tapis épais, les murs rouge et vert et la déco délicieusement kitsch des années 1990. Place désormais à une esthétique épurée, baignée de lumière, où dominent les murs immaculés, les volumes aérés et les lignes contemporaines. Située à Winnetka, à une trentaine de kilomètres de Chicago, dans l’Illinois, cette demeure qui fut le théâtre des péripéties solo du jeune Kevin – incarné par Macaulay Culkin – n’a cessé de traverser les époques.
Construite dans les années 1920, elle a accueilli des familles, des changements, des rénovations… au point qu’aujourd’hui, certaines pièces emblématiques, de la chambre parentale où Kevin regardait la télé au bureau devenu son refuge, sont méconnaissables. Sur les réseaux sociaux, la transformation ne laisse d’ailleurs personne indifférent. Le compte Instagram @architectanddesign a récemment partagé un saisissant avant/après de la demeure – 1990 contre 2025 – relançant aussitôt le débat. Sous la publication, les commentaires se sont multipliés, oscillant entre nostalgie et consternation : «c’est tellement déprimant», «c’est quoi cette obsession de tout le monde avec le blanc ?», «la maison n’a plus aucune âme», peut-on lire, quand d’autres regrettent qu’elle ressemble désormais à «un cabinet stérile de docteur». Une preuve supplémentaire que, pour plusieurs générations, le charme du film reste indissociable de son décor originel.
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Icône architecturale devenue attraction
Derrière ces murs réinventés se trouve toujours une majestueuse maison de style colonial géorgien, fidèle à son allure originelle malgré les années. Trois étages, cinq chambres, un salon généreux, et surtout cette entrée devenue, à elle seule, une image indélébile du cinéma familial américain. Classée dans la mémoire collective comme un décor de légende, elle attire aujourd’hui touristes, cinéphiles et curieux. Winnetka, paisible banlieue résidentielle, a d’ailleurs vu sa renommée décupler avec le succès du film, au point de devenir une étape presque initiatique pour les fans.
La maison, régulièrement mentionnée dans la presse lors de ses mises en vente et changements de propriétaires, attise toujours les convoitises. Pourtant, il ne faut pas oublier qu’elle demeure une propriété privée. Impossible d’y entrer, mais possible de l’admirer, de la photographier, comme un hommage discret à une saga qui a marqué toute une génération de spectateurs.




