Fort de ses résultats exceptionnels, le patron de Nvidia nie l’existence d’une bulle dans l’IA

Le patron de Nvidia, Jensen Huang (à droite), Elon Musk et Donald Trump, au Forum de l’investissement saoudien, au Kennedy Center, à Washington, le 19 novembre 2025.
Une bulle, quelle bulle ? Jensen Huang, le PDG de Nvidia, leader mondial des microprocesseurs destinés à l’intelligence artificielle (IA), triomphait, mercredi 19 novembre, à l’issue de l’annonce des résultats trimestriels de l’entreprise américaine : « On a beaucoup parlé d’une bulle de l’IA. De notre point de vue, nous voyons les choses très différemment », a-t-il déclaré lors de la conférence financière. « La demande en puissance de calcul ne cesse de croître et de s’amplifier… Nous sommes entrés dans le cercle vertueux de l’IA. [Son] écosystème se développe rapidement… L’IA est partout, elle fait tout, simultanément. »
Le chiffre d’affaires de Nvidia au troisième trimestre a atteint 57 milliards de dollars (49,5 milliards d’euros), en hausse de 62 % par rapport à la même période de l’année précédente, tandis que son résultat net a atteint 32 milliards de dollars.
Ces chiffres, supérieurs aux attentes de Wall Street, ont fait bondir le titre de l’entreprise la plus valorisée du monde (environ 4 600 milliards de dollars) de plus de 5 % dans les échanges informels post-clôture. La nouvelle a apporté un soulagement aux marchés qui s’interrogent depuis quelques semaines sur l’existence, ou non, d’une bulle dans l’IA. Mercredi, les indices Nasdaq (riche en valeurs technologiques) et S&P 500 étaient en hausse respectivement de 1,6 % et 1,1 % dans les échanges post-clôture.
Il vous reste 78.04% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.




