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Accepter de perdre ses enfants”: Emmanuel Macron affirme que le chef d’état-major des armées a “toute sa confiance” après ses propos “sortis de leur contexte pour faire peur

Le président de la République est revenu ce samedi 22 novembre sur la polémique née des propos tenus par le général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, devant les maires de France réunis en congrès.

Il n’avait pas encore pris la parole depuis le début de la polémique. Quatre jours après les propos tenus par le général Fabien Mandon devant les maires de France, Emmanuel Macron a fait savoir que le chef d’état-major des armées avait “toute sa confiance” et que ses déclarations avaient été “sorti(es) de leur contexte pour faire peur”.

“On a tout le savoir, toute la force économique et démographique pour dissuader le régime de Moscou (…). Ce qu’il nous manque, et c’est là où vous avez un rôle majeur, c’est la force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est”, avait déclaré le général Fabien Mandon durant le congrès des maires de France.

“Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, parce qu’il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense, alors on est en risque”, avait-il ajouté.

Emmanuel Macron dénonce des “surréactions”

En réaction, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon avait notamment exprimé son “désaccord total” avec le chef d’état-major des armées. “Oui à la défense nationale mais non aux discours va-t-en-guerre insupportables!”, avait également tonné le patron du PCF, Fabien Roussel.

Depuis le sommet du G20 se tenant actuellement à Johannesburg, en Afrique du Sud, le chef de l’État a balayé la controverse et assuré que le discours du chef d’état-major des armées “était plus élaboré que la phrase qu’on en a sortie”.

Pour Emmanuel Macron, les déclarations portant sur les “enfants” ont suscité des “surréactions”. “Je comprends surtout que ça a été détourné par beaucoup de gens qui ont un autre agenda”, a grincé le président de la République. “Moi je ne céderai pas à l’esprit de défaite, au déclinisme ambiant.”

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