Dermatose nodulaire : malgré la mobilisation, le troupeau de Pouilley-Français a été euthanasié, revivez cette journée

Ce qu’il faut retenir de la mobilisation
▪️ De la colère. Son interdiction par la préfecture du Doubs hier soir n’a pas empêché quelque 300 manifestants de venir à Pouilley-Français, au chevet des éleveurs qui ont eu le malheur de voir une de leurs bêtes infectée par la dermatose nodulaire contagieuse. Le rassemblement a connu plusieurs pics de tension. Très tôt, un agriculteur suspecté d’avoir tenté de rouler en tracteur sur un agent des forces de l’ordre a été placé en garde à vue. Les gendarmes ont dû également recourir à la force pour déloger l’ensemble des manifestants qui refusaient d’évacuer les lieux, sous les coups de 11 h.
▪️ De la souffrance. Le couperet est tombé trois heures plus tard. A 14 h, l’officialisation s’est répandue comme une traînée de poudre et a fait basculer le rassemblement dans une toute autre ambiance. Analysé par le tribunal administratif, un recours de la « dernière chance » n’a pas permis aux manifestants d’avoir gain de cause. Les 83 bovins allaient commencer à être abattus dans la foulée.
▪️ Du changement ? La tristesse est immense pour la famille Lhomme, à Pouilley-Français, et pour tous leurs soutiens. Qui ont perdu une bataille mais anticipent que celle-ci ne sera pas vaine pour la suite des événements. La Coordination rurale demande notamment un changement de stratégie autour de la maladie, propositions à l’appui. Afin que cessent « ces abattages massifs »…



